Où dîner à Saint-Barth ?
Shellona
Shellona c’est une marque et un pari. Celui d’importer esprit et savoir faire méditerranéens sur cette île où se sont succédé indiens arawaks, colons européens, pirates en tout genre, autorités suédoises et aventuriers français. Seul bar et restaurant de la plage de Shell Beach, dès la phase des travaux et de préparation, le Shellona a suscité nombreuses curiosités et beaucoup d’attentes. En contrebas de l’Hôtel Barrière Le Carl Gustaf Saint-Barth et en plein cœur de Gustavia, c’est un rendez-vous, une adresse qu’on ne peut éviter et où l’on se presse pour l’offre culinaire, l’énergie musicale des groupes live et DJ, cette atmosphère de club de plage où l’on abandonne dans un demi-sourire les heures à la course du temps. Face à la mer Caraïbes, nichée entre deux mornes massifs, Shell Beach se déploie comme une crique de Méditerranée. Sa proximité immédiate avec les allées de shopping de Gustavia lui confère sans doute un petit supplément d’âme, celui d’un lieu refuge. Pas de citronniers, d’orangers ni d’oliviers pour s’abriter du soleil, mais une gastro- nomie qui relève le défi. Au cœur de l’île des Caraïbes la plus convoitée, Shellona Saint-Barth entame sa seconde saison sûre de ses fondamentaux. Épices et gastronomie grecque font (toujours) des ravages sur l’île créole.
Shell Beach, Gustavia, www.shellonabeach.com
Le Tamarin
C’était l’un des plus beaux jardins de l’île, celui où trônent toujours l’imposant tamarin centenaire et deux perroquets de mauvais caractère qui réjouissaient touristes et enfants. On découvrira à nouveau cet hiver l’un des plus beaux jardins de l’île, Paco et Julie, patrons hyperactifs et hyperdoués vont (à nouveau) ressusciter cet endroit historique à Saline. Le Tamarin, c’est un jardin signature pour le premier verre, un carbet et une salle principale confortable pour dîner et pro- longer la fête. Un peu plus qu’un restaurant, un lieu à part où l’on se pique de déguster une cuisine savoureuse dans un décor maîtrisé caraibo-suédois. Réservation conseillée.
Grande Saline, Saint-Barthélémy, www.tamarinstbarth.com
La Guérite
La Guérite, on décide d’y aller, de longer la baie de Gustavia jusqu’à la pointe, on ne sait jamais trop quand on en repart. Le restaurant est aussi en passe de devenir un (haut) lieu de la nuit. On y a été attiré pour la finesse de la cuisine de Méditerranée fusionnée à l’identité Saint-Barth, l’établissement qui jouxte le quai du port invite aussi à s’encanailler. La vue est calme, l’ambiance est feutrée, les marinières des serveurs sont irréprochables, les clients pas toujours. Et on adore ça !
La Pointe Gustavia, Saint-Barthélémy, www.restaurantlaguerite.com
Le Bonito
Ni design, ni gastro, ni branché, le restaurant Bonito c’est un concept. Une beach house en pleine ville, l’endroit où choisir un nouveau cocktail et voir sans être vu. Un entre-soi en hauteur, surplombant le vieux port de Gustavia, et le parfait point de vue pour laisser le ciel s’iriser de rose et orange au moment où le soleil vise l’horizon et s’enfonce derrière la mer Caraïbes. Tout est raffiné. Le blanc domine l’espace, l’élégance s’y déploie dans la simplicité. On pénètre l’espace comme on s’avance dans une maison de plage chez des amis. Un rendez-vous couru pour son chef et sa carte, heureux mariage de la tradition culinaire de l’Amérique latine avec la gastronomie française. La cuisine du Bonito est une merveille, délicate et savoureuse, exigeante. Une affaire de minutieux passionnés qui travaillent la mer, la terre et le grill pour faire du pulpo anticuchero, du confit croustillant ou du filet de bœuf Rossini d’incontournables assiettes. On y vient pour le sourire de Juan Carlos qui, avec Laurent Cantineaux, a réussi à créer un lieu tout à fait singulier, où flotte la sensation si particulière d’être au bon endroit, de faire partie de l’île. Des pièces de déco d’inspiration néocoloniale aux sofas XXL, on cède à l’agréable invitation en terre caraïbe et sud américaine. Ceviche et tiraditos sont d’iconiques spécialités de l’établissement, le cocktail est un art, tout se déroule sous le regard du DJ à l’écoute de la salle, des corps, des regards et des désirs. On est au Bonito comme chez des amis. Et les amis, c’est sacré.
Rue Lubin-Brin, Gustavia, www.ilovebonito.com
Le Papillon Ivre
C’est un bar à vivre, un bar pour refaire le monde. On y cause, on y goûte et découvre les vins sélectionnés par Julie. On y picore les (désormais cultes) assiettes de charcuterie italienne et planches de fromages fins et on se délecte des spécialités de bistrot (œufs cocotte, tartines d’os moelle). Manquent le bar en zinc et le serveur mal embouché, on est presque à Paris. Julie et Karine, elles, sont tout sourie. C’est un bar qui leur ressemble, un lieu de partage, fait d’embrassades, de joyeux débats et de mauvaise foi, de petites et grandes cuvées. La France et les Français, bien vivants sous les lumières chaudes du Papillon Ivre. À votre santé !
Saint-Jean, Les Amandiers, @le_papillon_st_barth